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ARCHITECTURE ET MONUMENTS

Palais des Rohan vu de la cathédrale L'aubette la nuit Opéra National du Rhin

Palais des Rohan vu de la cathédrale
Palais des Rohan vu de la cathédrale 

18e et 19e Siècle:

 L'Aubette (architecte : Jacques François Blondel) édifiée entre1765 et 1778 dans un style néo-classique sur la place Kléber. Ce bâtiment servit dans un premier temps de corps de garde. Endommagé en 1870, il a abrité par la suite le conservatoire de musique. Un important projet de restauration est en cours.

Le palais des Rohan ancien palais épiscopal construit entre 1728 et 1741 par l'architecte Robert de CotteIl accueille aujourd'hui trois musées : le musée archéologique, le musée des beaux-arts et le musée des arts décoratifs.

L'hôtel du préfet de région (architecte : Jean-Pierre Pflug), construit entre 1731 et 1736 pour le compte de François Joseph de Klinglin alors prêteur royal de la ville. Il accueillit un temps la préfecture du Bas-Rhin. Détruit en 1870 pendant le siège de Strasbourg, il fut rapidement restauré.

L'Opéra municipal aujourd'hui Opéra national du Rhin (architecte : Villot), commencé en 1804 et achevé en 1821, il fut partiellement détruit en 1870 à la suite de bombardements allemands. En 1888, la façade arrière a été enrichie d'un avant-corps circulaire.

Le château de Pourtalès construit au18e siècle. Il a été remanié à plusieurs reprises au cours du 19ee siècle (pavillons agrandis, parc à l'anglaise, nouveau corps de bâtiment). Ce château est aujourd'hui la propriété d'une université américaine, la Schiller International University. siècle et même au début du 20

L'ancienne mairie (architecte : Joseph Massol) achevée en 1736. Sa construction a été financée par Régnier III de Hanau-Lichtenberg qui mourut avant la fin des travaux. Le bâtiment devient hôtel de ville en 1806. Aujourd'hui, il est principalement utilisé pour les célébrations de mariage.

 

ARCHITECTURE ET MONUMENTS

Maison Kammerzell Ponts couverts Petite France

Maison Kammerzell
Maison Kammerzell 

Moyen Âge et Renaissance:

La Maison Kammerzell construite au XVe siècle et qui prendra son aspect actuel à la fin du XVIIIe siècle suite à d'importants travaux. Cette maison se distingue par sa structure originale : un premier niveau en pierres, puis trois niveaux en bois de type Renaissance rhénane, et enfin trois niveaux de combles.

Les ponts couverts, construits au XIIIe siècle et qui avaient pour rôle de protéger l'accès fluvial de la ville. Le système défensif sera plusieurs fois renforcé jusqu'à la fin du  XVIe siècle. Les tours, visibles encore aujourd'hui, sont les dernières des 90 que comptaient les défenses de la ville jusqu'au XIXe siècle.

Le barrage Vauban, écluse fortifiée construite à partir de 1685 visant à renforcer les défenses de la ville. Il pouvait servir à inonder l'accès sud de la ville afin de ralentir (voir de stopper) toute progression ennemie.

Les maisons de la Petite France, véritable panorama du Moyen-Age et de la Renaissance rhénane. Les plus connues sont la maison des tanneurs (construite en 1572 et retouchée au début du XVIIe siècle par son propriétaire) et la maison Haderer, édifices à colombages et aux formes caractéristiques de la région rhénane.

L'Ancienne Douane, édifiée au XIVesiècle et entièrement détruite par les bombardements de 1944, elle a été restauré en 1956 et accueille aujourd'hui un restaurant traditionnel ainsi que des expositions temporaires. C'est l'un des rares témoins du commerce Moyen-Ageux de la ville

La chambre du commerce, édifiée à partir de 1582 sous l'impulsion d'entrepreneurs suisses. Elle a été agrandie en 1867 dans le respect du style originel.

L'ancienne boucherie, construite entre 1586 et 1588. L'édifice n'abandonnera sa fonction initiale qu'en 1859. Il abrite aujourd'hui le musée historique.

L'hôtellerie du Corbeau. Fermée au XIXe siècle, elle a reçu des hôtes illustres comme Frédéric le Grand, Jean-Jacques Rousseau ou encore Alexandre Dumas ;

L'hôpital civil, édifié une première fois à la fin du XIVe siècle et qui a été partiellement détruit dans un incendie en 1716. La construction d'un nouvel hôpital (encore visible aujourd'hui) commence dès 1717 sous le contrôle de l'architecte Rodolphe Mollinger. Ses immenses toitures abritent trois étages de greniers. L'édifice fut agrandi en 1741.

La cave historique des hospices de Strasbourg, construite entre 1393 et 1395 est le dernier vestige du premier hôpital. Le vin était alors utilisé comme médicament. Epargnée par l'incendie de 1716 qui ravagea l'hôpital, cette cave abrite notamment un vin blanc de 1472. Ce nectar de plus de 500 ans n'a été servi qu'à trois reprises : en 1576, en 1716 ainsi qu'en 1944, aux libérateurs de la ville.

Le lycée Fustel de Coulanges (anciennement collège royal, lycée impérial et école centrale sous la République), jouxtant la cathédrale, a d'abord été le petit séminaire pour les Jésuites après sa construction en 1685. Le lieu a abrité la première imprimerie de Strasbourg, dans la maison dite zum Thiergarten.

 

LE JARDIN DES DEUX RIVES

L'église de Kehl (Allemagne), en face de Strasbourg La paix, l'amitié et l'harmonie entre les hommes Jeux d'eau Jets d'eau La passerelle entre les deux rives du Rhin

L'église de Kehl (Allemagne), en face de Strasbourg
L'église de Kehl (Allemagne), en face de Strasbourg 


L'idée d'un parc transfrontalier a vu le jour en 1995 à l'initiative de Michel Krieger. Le but était l'aménagement d'un espace frontalier d'environ 150 hectares en un jardin au centre duquel s'élèverait une passerelle moderne pour piétons et cyclistes, dans un ensemble harmonieux.

La création du jardin des deux rives a été confiée au paysagiste allemand Rüdiger Brosk, basée à Essen et Düsseldorf. Le paysagiste a choisi de donner une structure circulaire au vaste parc paysager transfrontalier comprenant 56 hectares divisés par le Rhin, évoquant l'Europe et de le doter d'escaliers d'eau et de cascades.

Marc Mimram, architecte parisien qui a déjà à son actif la création de nombreux ponts et passerelles en France, s'est chargé de la passerelle. Cette passerelle moderne, véritable ouvrage d'art, exclusivement pour piétons, handicapés et cyclistes, est composée de deux tabliers qui se rejoingnent au centre et forment une place de détente et un point de vue inédit sur le Rhin. La passerelle est l'élément central du jardin, un trait d'union moderne entre les deux peuples voisins.

Les travaux du jardin des deux rives ont débuté le 4 novembre 2002 du côté français alors qu'ils avaient commencé 10 mois auparavant côté allemand. Le changement de municipalité à Strasbourg avait provoqué des inquiétudes côté allemand quant à la continuation du projet, il vu pourtant le jour à la période prévue, en avril 2004.

Les premières floralies (Landesgartenschau en allemand, événément biennal patronné par le Bade-Wurtemberg) frontalières ont eu lieu, du 23 avril au 10 octobre 2004 et ont marqué l'inauguration officielle de ce projet à la fois symbolique et bien ancré dans la réalité des deux villes et dans la vie quotidienne de leurs habitants.

La partie française du Jardin des Deux Rives compte 19 jardins éphémères dont les thèmes étaient jusqu'à présent en rapport avec l'eau. Ces jardins sont en reconstruction pour accueillir l'arrivée du TGV-Est à Strasbourg le 9 juin 2007.

 

LE PARC DU CHATEAU DE POURTALES

Vestige de la tempête Entrée du Parc de Pourtales Chateau de Pourtales Parc de Pourtales 2 Parc de Pourtales 1

Vestige de la tempête
Vestige de la tempête 
 
Le château de Pourtalès (en Alsacien 's Renouards Guet) s'élève dans le parc du même nom, au nord-est de la Robertsau, l'ancien faubourg maraîcher de la ville de Strasbourg.

Son premier propriétaire fut Joseph Guérault, entrepreneur des ouvrages du Roi et chargé notamment de construire les fortifications de Strasbourg au XVIIIe siècle.

En 1784, le Baron de Coehorn en fait sa résidence principale. En 1802, le banquier et homme politique Paul-Athanase de Bussières (1776-1846) l'acquiert. En 1844 son fils Alfred de Bussières (1804-1887) y effectue une série de transformations.

Le château échoit à sa fille Mélanie de Bussière (1836-1914), comtesse de Pourtalès, épouse du banquier Edmond de Pourtalès-Gorgier. Mélanie de Pourtalès reçoit beaucoup dans le château qu'elle fait très profondément transformer, de 1887 à 1902, par l'architecte Breffendille : réorganisation totale des intérieurs, adjonction d'un nouveau corps de bâtiment de style Louis XV accolé à l'aile droite du château, création de vastes dépendances. En 1897 elle fait aménager un 2e étage mansardé au château. En 1907, une tourelle est créée par les achitectes Berninger et Krafft pour y loger notamment une vaste bibliothèque. Elle fait du lieu une plaque tournante de la diplomatie européenne, en y recevant de nombreuses personnalités (Napoléon III, le Prince de Metternich...) et un cercle de culture française, durant l'occupation allemande, après la guerre de 1870.

Le parc à l'anglaise est le théâtre de plusieurs représentations dont celle des Folies amoureuses de Jean-François Regnard en 1911. Au château de Pourtalès se retrouvent des noms illustres venus de toute l'Europe : le roi Louis II de Bavière, l'empereur Guillaume II, le roi et la reine de Belgique, le prince de Galles, le prince Napoléon, le prince Klemens von Metternich, Franz Liszt, Albert Schweitzer ou Léon Bakst.

A la mort de la comtesse Mélanie, c'est sa fille cadette Agnès, marquise de Loÿs-Chandieu qui hérite du château et y accueille de grandes personnalités littéraires et politiques (Joseph Joffre, Lyautey, Réjane, Anna de Noailles, Louis de Broglie, François Mauriac, André Maurois..). En 1929 le château échoit à sa fille cadette, Mme Maurice Bérard, qui le fermera définitivement en 1939.

Après la guerre et des années d'abandon, le château devient la propriété de la Schiller International University qui en fait un de ses campus, tandis que son parc, racheté par la Ville de Strasbourg, est depuis ouvert au public.

En juillet 2001, lors d'un spectacle donné en plein air dans le parc du château, la chute d'un platane provoque la mort accidentelle de 13 spectateurs.

 


 

LE JARDIN BOTANIQUE

L'arbre du Voyageur Sequoia géant Palmier a chanvre Agave

L'arbre du Voyageur
L'arbre du Voyageur 

Son histoire débute en 1619 , lorsque l'Académie de Strasbourg rachète à la vieille ville son ancien cimetière situé à la Krutenau pour y créer le deuxième jardin botanique de France (après celui de Montpellier en 1598). On y construisit peu après plusieurs serres afin d'augmenter la diversité des plantes à étudier. Ainsi, lorsque le botaniste M.Mappus édite , en 1670 , le premier inventaire du jardin , 1600 espèces y sont déjà recensées.

Lors de la révolution française , la plupart des jardins botaniques, jugés trop aristocratiques, ont disparus. Celui de Strasbourg à néanmoins eu la chance de survivre sans trop de dommages grâce au directeur d'alors, Jean Hermann qui s'opposa courageusement aux idées des révolutionnaires. C'est d'ailleurs lui également qui fit enterrer dans le jardin les plus belles statues de la cathédrale afin de les sauver de la destruction.

Lorsque Strasbourg se fait assiéger en 1870 , les troupes allemandes rendent inaccessible les cimetières en périphérie de la ville et le jardin botanique disparaît alors en reprenant sa première fonction.

Mais à partir de 1880 , sous l'autorité de Guillaume II , de gros travaux sont entrepris à l'Esplanade pour la construction de l'université impériale qui devait faire de Strasbourg la vitrine scientifique et culturelle de l'Allemagne. Dans ce cadre fut alors construit l'actuel jardin botanique sous la direction du botaniste Anton de Bary . Il se situe cette fois-ci à l'est de la ville sur l'emplacement des anciens remparts. L'étang du jardin serait d'ailleurs un reste des douves. Ce jardin qui comprenait des serres monumentales (qui seraient aujourd'hui les plus grandes de France !) fut inauguré le 26 novembre 1884 .

Malheureusement un énorme orage de grêle abîma en 1956 ces superbes serres. Leur restauration coûtant trop cher et leur entretien difficile, il fut décidé de les démolir en 1963 et d'y ériger à leur place en 1967 l'actuel Institut de Botanique . Seule la serre appelée serre « de Bary », aujourd'hui monument historique, fut sauvée. La nouvelle construction, qui fut effectuée sous la direction du doyen H.J. Maresquelle , directeur du jardin botanique de 1945 à 1969, fut accompagnée de l'édification d'un complexe comprenant une serre froide et une serre tropicale .

Aujourd'hui, le jardin botanique fait toujours la même taille qu'à sa création, soit 3,5ha sur lesquels sont réparties plus de 6000 espèces en culture ce qui fait de lui, après le jardin de Lyon et le Muséum de Paris, le troisième Jardin botanique de France.

 

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