Papyloup
LA ROUTE DES VINS (suite)
Heiligenstein |
Bernardswiller.
Ce bourg était dépendant de la ville d'Obernai jusqu'en 1799. Ce village pittoresque abrite de nombreuses maisons anciennes, situées dans des rues étroites.
On peut aussi y voir 2 vieux puits.L'église néo-gothique du 19ème siècle comporte une custode gothique datant de 1518.Le village est situé au pied du massif des Vosges.
Heiligenstein
est mentionné pour la première fois en 1181, mais a été construit entre le 9ème siècle et cette année 1181. Le village appartenait aux "Landsberg" qui y construire leur château au 13ème siècle.Celui-ci fût détruit par les Suédois au 17ème siècle.
Le village a de tout temps eu une vocation viticole. Sur une crête rocheuse proche, les vestiges du château de Landsberg datant de la fin des 12ème, 13ème et 15ème siècles , avec le donjon, une courtine flanquée de tours rondes, un oriel (à l'évidence l'absidiole de l'ancienne chapelle romane), des fenêtres romanes.
A visiter:
-L'hôtel de ville du 19ème siècle et une statue d'Ehrhard Wantz, qui introduisit en 1742 le Klevener, cépage particulier au village.
-L'ancien corps de garde.
-La fontaine de l'Ours du 16ème siècle avec un sarcophage mérovingien servant d'auge.
-De nombreuses maisons abritant des nids d'hirondelles; de belles demeures typiques de vignerons.
- l'Eglise mixte luthérienne et catholique au clocher roman.
-l'Oratoire de l'église évangélique luthérienne.
BARR
La localité s'appuie sur les contreforts du massif des Vosges au pied du mont Sainte-Odile et à 8 km au sud d'Obernai. Elle est traversée par la Kirneck, affluent de l'de l'Andlau et sous-affluent de l'Ill. À l'origine propriété impériale, la ville fut cédée par les Habsbourg à Nicolas Ziegler en 1522 puis transformée en franc-alleu trois ans plus tard. Par la suite ses fils la vendirent à la ville de Strasbourg dont elle dut épouser la cause dans la guerre qui opposa Strasbourg protestant aux Lorrains catholiques. En 1592 ceux-ci brûlèrent le château, la maison commune et soixante-dix habitations, et torturèrent plusieurs habitants.
Pendant la Guerre de Trente Ans elle eut à souffrir des Impériaux, de Suédois et des Français, mais moins que les villages environnants. Dans le conflit qui opposa Louis XIV à Strasbourg la ville fut occupée par les Français; le meurtre d'un officier par un habitant amena en représailles l'incendie de la ville, mais il n'y eut pas de massacre des habitants, contrairement aux affirmations de certains ignorants, pas plus que la ville n'a été rasée en 1675, comme l'affirme un site fantaisiste mais qui se veut historique.
A visiter:
Existence de vestiges néolithiques dans la vallée Saint Ulrich.De nombreux vestiges architecturaux justifient le détour et même de faire étape à Barr, pour pouvoir apprécier son patrimoine.
Sur la place de l'Hôtel de Ville, le bâtiment de l'Hôtel de Ville datant du 17ème siècle avec ses façades, ses toitures et sa loggia richement décorés, un double escalier et des galeries en bois.
De nombreuses maisons de style Renaissance.
Une maison à oriel, du 18ème siècle.
Des fontaines et de vieilles maisons à colombage.
La "Folie Marco", un ancien hôtel de style Louis XV, avec ses façades et toitures, son escalier intérieur et ses pavillons d'angle, aujourd'ui musée avec mobilier bourgeois alsacien et une très belle collection de faïences, porcelaines et étains.
L'église catholique Saint Martin du 19ème siècle, une ancienne caserne.
L'église protestante avec son clocher roman du 12ème siècle, surélevé au 15ème siècle et sa nef du 19ème siècle.
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LA ROUTE DES VINS (suite)
Située à 25 km au sud-ouest de Strasbourg, Obernai est l'une des villes de la plaine d'Alsace en bordure du Piémont des Vosges. On suppose que la ville était la propriété des Ducs d'Alsace puis des monastères de Hohenbourg (actuel Mont Sainte-Odile) et de Niedermunster, les deux couvents fondés par Sainte Odile et son père.
Vers 1240, Obernai s'affranchit de la tutelle monastique pour accéder au rang de ville avec l'appui des Hohenstaufen, ce qui lui permet d'ériger des fortifications, d'être dotée d'une organisation judiciaire et fiscale propre, et de tenir un marché et des foires.
En 1354, Obernai et les neuf autres villes impériales d'Alsace (Wissembourg, Haguenau, Rosheim, Sélestat, Kaysersberg, Colmar, Turckheim, Munster et Mulhouse) s'associent pour fonder la Décapole. L'organisation municipale se met en place avec deux priorités : affranchir la ville de l'autorité du prévôt (délégué de l'Empereur) et neutraliser l'influence des nombreux nobles de la cité.Le XVIe siècle marque l'âge d'or de l'essor obernois. L'artisanat et la viticulture (exportation) se révèlent prospères.
Une réputation gastronomique
Outre ses équipements de loisirs, et en complément de ses infrastructures d'hébergement, Obernai s'est également doté d'une importante réputation gastronomique. Les papilles ne pourront que se réjouir d'un passage dans la cité de Sainte-Odile.
En effet, 11 winstubs vous proposent, dans un cadre authentique et chaleureux, des spécialités régionales (choucroute, baeckaoffe, coq au Riesling, foie gras...).Vous y trouverez également des restaurants gastronomiques dont deux étoilés au Michelin.
La région d’Obernai, propriété des ducs d’Alsace au VIIe siecle, est connue pour être le lieu de naissance de sainte Odile, fille d'Etichon-Adalric et future patronne de l'Alsace.
La ville prospère à cette époque. Pour se prémunir des convoitises, elle devient membre de la Décapole en 1354, ligue d’entraide de dix villes impériales d’Alsace. La ville atteint son apogée au XVe siècle e XVIe siècle.
La Guerre de Trente Ans fait des ravages dans la ville, qui est occupée par les impériaux, puis par les Suédois.
La ville est rançonnée et cédée à la France en 1679. Après cette période, la ville retrouve une certaine prospérité mais sans retrouver sa puissance d’antan.
La ville est annexée, comme le reste de l’Alsace, à l’Allemagne en 1871, avant de revenir à la France en 1918.
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Chateau de Birckenfels |
Nous sommes à Ottrott, la12e locatité de cette route des vins d'Alsace
Ottrott est située à environ 30 km au sud-ouest de Strasbourg. C'est un village touristique situé au pied du mont Sainte-Odile réputé pour son vin, le rouge d’Ottrott.
Le territoire de la commune est principalement occupé par la forêt (2 500 ha). Il est bordé du côté des Vosges par le mont Sainte-Odile et du côté de la plaine d'Alsace par la vallée de l'Ehn.
Les châteaux forts:
Le ban d’Ottrott a une très forte densité de châteaux forts. De la plupart il ne subsiste que quelques ruines : Hagelschloss, Kagenfels, Dreistein, Koepfel, Altenkeller (dans le parc du foyer de charité).
Grâce à des travaux de restauration, le Birkenfels et les deux châteaux d’Ottrott (Rathsamhausen et Lutzelbourg), sont en meilleur état de conservation.
Ces châteaux situés dans le massif du Mont Ste Odile (à l’exception de l’Altenkeller) sont facilement accessibles grâce aux nombreux sentiers de randonnées balisés par le Club Vosgien.
Les Châteaux d’Ottrott
C’est à une altitude de 485 m en contrebas du Mont Ste Odile que furent édifiés les châteaux de Rathsamhausen et de Lutzelbourg, séparés par un terre-plein d’une cinquantaine de mètres.
A la fin du XIème siècle, existait un seul édifice : l’actuel château de RATHSAMHAUSEN. La première construction, vers 1200, est la monumentale tour d’habitation bien conservée. Cette construction est agrandie dès le début du XIIème siècle puis flanquée, vers 1250, d’un donjon circulaire qui nous est parvenu presque intact. Au milieu du XIVème siècle une enceinte de pierre ferme le château.
Le Château de Lutzelbourg est construit comme château de siège du château de Rathsamhausen. Détruit en 1375, il est rebâti vers 1400 par un Rathsamhausen. Il occupe l’extrémité nord du site et se présente actuellement comme une enceinte pentagonale flanquée d’une tour ronde datant du XIVème siècle. Initialement, au milieu du XIIème siècle la courtine du château englobait une tour ronde primitive dont on retrouve la fondation.
Le Mont Sainte Odile
Le Hohenbourg et ses environs sont déjà occupés par des hommes dès l’époque néolithique. Des outils datant de l’âge de bronze trouvés sur les lieux en témoignent.
Le mur païen est un gigantesque rempart qui encercle le Mont Ste Odile sur une longueur de plus de 10 km. Sa particularité réside dans son mode de construction unique dans la région et qui ne ressemble en rien aux techniques gauloises. La période de la construction et la raison d’être du mur sont encore, à l’heure actuelle, inconnues.
Au VIIème siècle, Bereswinde épouse d’Etichon, Duc mérovingien, donne naissance à une fille aveugle appelée Odile. Elle recouvre la vue à son baptême. Plus tard, elle fonde au Hohenbourg un monastère qui devint très florissant, où elle meurt en 720. Parmi les personnages importants de la vie du monastère, il faut citer l’abbesse Herrade de Landsberg, qui composa le fameux « Hortus Déliciarum » (Jardin des Délices) destiné à parfaire l’éducation des jeunes filles.
Le couvent fut pillé et incendié à plusieurs reprises. Sous la révolution, le monastère fut profané et vendu. Pendant cette période tourmentée, les reliques de Sainte Odile furent cachées à Ottrott.
L’oeuvre de l’adoration perpétuelle des hommes est fondée en 1931.
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Klingenthal le village |
Boersch
Bœrsch est située dans le vignoble alsacien, dans une dépression d'un affluent de la rive gauche de l'Ehn, à environ 30 km au sud-ouest de Strasbourg. Boersch se trouve entre la ville de Rosheim et d'Obernai non loin de Molsheim. C'est un village typiquement alsacien. Pas loin se trouvent Klingenthal et Saint Léonard.
Klingenthal
En 1730, y est fondée une Manufacture d'Armes Blanches. Le souci du roi Louis XV était, dans la lignée du mercantilisme cher à Colbert, de produire des armes dans son royaume, d'être indépendant au niveau de l'approvisionnement et d'éviter ainsi de devoir débourser pour leur importation.
Des ouvriers allemands de Solingen dans la Ruhr sont débauchés et reçoivent divers avantages (dispense de charges et d'impositions) pour s'installer en Alsace. Le choix du lieu se fixe dans une petite vallée sur le ban de Boersch, où le cours de l'Ehn, prétendait-on, ne gelait, ni ne tarissait jamais. L'entrepreneur qui crée et dirige l'entreprise jusqu'en 1736 est Henri Anthès, anobli par la suite. Néanmoins, la fabrique doit cesser ses activités de 1751 à 1753 par manque de commandes de l'Etat.
Si par la suite elle redémarre et s'agrandit, la mauvaise qualité de certaines lames entraine une reprise en mains de l'administration royale qui contrôle plus efficacement la production par des officiers inspecteurs. De 1765 à 1774, moins de 200 ouvriers produisent 80 000 baïonnettes, 84 667 sabres, 2 000 montures et 6 426 lames. Certains ouvriers logent sur place, mais d'autres effectuent le déplacement quotidiennement depuis Boersch, mais aussi Ottrott, Saint-Nabor, voire Grendelbruch. La Manufacture connait son heure de gloire grâce aux guerres de la Révolution et de l'Empire. Mais elle est victime de la nouvelle donne économique, causée par la première Révolution Industrielle, et ferme en 1836.
Les entrepreneurs Coulaux reprennent et aménagent les bâtiments à partir de 1838 pour en faire une fabrique de faux et faucilles, mais aussi d'armes blanches pour l'escrime. Bien que la qualité des faux apporte une réputation mondiale à l’entreprise, celle-ci ferme définitivement en 1962, victime de la modernisation de l’agriculture et du progrès technique.
Saint Léonard
En 1109, un couvent de Bénédictins est construit à l'emplacement d'une forêt de chênes où, d'après la légende, vivait un ermite. Sa charte de fondation, comme nous l'avons déjà vu, mentionne pour la première fois le nom de Berse ou Bersa (= Boersch). L'abbaye périclite après un siècle et est remplacée vers 1215 - 1235 par une Collégiale de chanoines, dépendant du Chapitre de la cathédrale de Strasbourg. Celle-ci est au cœur des evénements de la guerre des paysans en 1525, comme nous l’avons déjà évoqué.
Au XVIIIe siècle, les chanoines possèdent des biens, entre autres, à Innenheim, Bischoffsheim, Blaesheim, Entzheim, Duppigheim, Kintzheim (près de Sélestat), Auenheim (près de Kehl), etc. Après la Révolution, ces biens sont vendus aux enchères : l’orgue Silbermann transféré dans l’église d’Ottrott-le-Haut, les pierres de l’église servant pour construire celle de Benfeld et le clocher en forme de bulbe réutilisé à Ergersheim.
Vers 1900, Saint-Léonard est un important centre de la culture alsacienne autour du peintre et marqueteur Charles Spindler. Ce dernier a remporté de nombreux prix à des Expositions Universelles et à de prestigieux concours : Paris (1900), Turin (1902), Saint-Louis (1904), Dresde (1906), Leipzig (1908)… Le mécène Anselme Laugel réunit autour de l’artiste des amis comme Gustave Stoskopf, auteur de pièces de théâtre en dialecte alsacien, le potier Elchinger, les peintres Josef Sattler, Léon Hornecker et d’autres, qui ont constitué le célèbre « Cercle de Saint-Léonard ».
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Molsheim Eglise des Jésuites |
Nous arrivons à Molsheim.
Molsheim est situé à environ 30 kilomètres au sud-ouest de Strasbourg, à 10 kilomètres au nord d'Obernai et un peu moins de 30 kilomètres au sud de Saverne, au débouché de la vallée de la Bruche dans la plaine d'Alsace. Le point culminant, le Molsheimer Berg, offre un bon point de vue sur la plaine alsacienne. Molsheim est surtout connu par les voitures Bugatti, Molsheim étant le berceau de la marque prestigieuse. Actuellement on produit encore la fameuse Bugatti Veyron .
Autres curiosités historiques à visiter
-L'Église des Jésuites, début XVIIe siècle
-LePrieuré de la Chartreuse, 1598
-La Metzig, bâtisse renaissance édifiée vers 1525 par la corporation des bouchers
-La Porte des Forgerons, XIVe siècle.
Et voilà Rosheim
L'automobiliste traversant ou s'arrêtant peu de temps à Rosheim aura à première vue l'impression d'une ville-rue. La D 35 (avenues de la Gare et Leclerc, rue Charles-de-Gaulle, route de Grendelbruch) constitue en effet l'axe structurant majeur de la cité. Cependant l'observation et la découverte de la morphologie urbaine de Rosheim atténuent cette impression. Traversée en une grossière diagonale par la rue principale, la ville ancienne, bâtie légèrement à l'amont nord du talweg, est historiquement divisée en trois secteurs : un noyau central circulaire, fortifié et percé de 2 portes toujours existantes (Zittgloeckel et porte de l'école), qualifié de Mittelstadt ; la ville basse à l'est de ce noyau, appelée Niderstadt ; la ville haute à l'ouest,
L'Oberstadt, secteur le plus important en surfaces viaire et bâtie, qui était subdivisé au Moyen Âge en deux quartiers, l'un au nord, l'autre au sud de la rue principale. Il abrite : et porte de l'école), qualifié de
-l'église romane Saints-Pierre-et-Paul,
-le Meyerhof, ancienne dépendance de Hohenbourg aujourd'hui en ruine,
-l'Hôtel de Ville et l'ancienne prison (aujourd'hui siège de la communauté de communes),
-le Puits à six seaux,
-la Laube (anciennes boucheries et maison de justice, aujourd'hui Maison cantonale du tourisme)
-les Halles
-l'école Hohenbourg (ancien bâtiment du prêteur royal, 1708)
-l'ancienne grange dîmière (rue de la Dîme)
-le Trésor public.
Niederstadt
Plusieurs centres administratifs de propriétaires médiévaux y étaient situés ainsi qu'en témoigne par exemple l'emprise de l'école des Remparts. Des vestiges de riches maisons bourgeoises de la fin du moyen âge sont notamment visibles au fond de la rue (impasse) des Ciseaux ainsi qu'au coin de la rue du Coin. Au sud de la rue principale, quelques courtes impasses descendent jusqu'au rempart extérieur.
Oberstadt
La ville haute abrite
-l'église Saint-Étienne,
-la synagogue (l'ancien quartier juif se situait dans les rues Netter et des Déportés),
-la maison romane,
-l'Hôpital Saint-Jacques (autrefois situé derrière la maison romane),
-le monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement
-les écoles maternelles Eggestein et Sainte-Marthe,
-la salle des fêtes.
Parmi les personnages célèbres de Rosheim il y a Jean Marie LEHN, Prix nobel de Chimie en 1987 et Claude VASCONI architecte mondialement connu.
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